- Tout motard, tu salueras
- Ton/ta passager(e), tu informeras
- Parano, tu seras…à tout, tu t’attendras
- Ta présence, tu signaleras
- Sobre, tu seras
- Ton équipement, tu porteras
- Reposé, tu rouleras
- Ta moto, tu entretiendras
- Les lois, tu appliqueras
- Les autres usagers de la route, tu respecteras
Commentaires :
Ceci est un essai de synthèse des règles de survie pour tout motard. Toute remarque est bienvenue pour affiner ces règles essentielles.
Note : cette liste n'est pas classée dans un ordre d'importance volontaire. Les termes de "moto" ou "motard" sont le plus souvent utilisés mais peuvent aussi bien être remplacés par "2 Roues
Motorisé " et "conducteur de 2RM".
1. Vous avez le choix entre le V avec les doigts (de la main gauche en général), ou un signe du pied droit en
dépassant (ce qui se fait aussi pour remercier un automobiliste). L’important restant bien sûr de garder la totale maîtrise de son véhicule en toutes circonstances, et si vous n’êtes pas sûr de
vous ou conduisez en circulation dense (ville), un simple appel de phare suffit aussi…vous évitant de lâcher le guidon, même d’une seule main.
2. Surtout, celui/celle qui n'est encore jamais monté(e) avec vous, histoire que vous ne le/la perdiez pas au
démarrage ou dans un virage (on se penche, sans exagérer, vers l’intérieur du virage et non vers l’extérieur…la force centrifuge fera le reste !). Comme il est difficile de communiquer en roulant
à moto, avant de partir, convenez d’un code gestuel avec votre passager…s’il veut que vous vous arrêtiez par exemple ?
3. Les imprévus : la conduite des automobilistes (et pas seulement ceux qui sont au téléphone ou devant un
navigateur GPS, voire en train de chercher leur émission de radio préféré), l’ouverture soudaine d’une portière de éhicule en stationnement, les roues d’un véhicule à l’arrêt qui se
braquent, la plaque d’égout en virage, les marquages au sol, les ornières et dénivellations de chaussée, les pontages, les rainurages, la trace de gasoil ou d’huile, les gravillons, les pavés et
tout cela d’autant plus sur chaussée humide...enfin, un motard ne devrait jamais se sentir prioritaire (même quand il l’est) eu égard à sa vulnérabilité ! Gaffe aux intersections.
4. Avec le phare bien sûr mais aussi en cherchant tant bien que mal le regard de l’automobiliste devant soi
dans son rétroviseur intérieur et/ou ses rétroviseurs extérieurs : si l’on trouve son regard, c’est que lui aussi nous a bien vu. Enfin et évidemment, avant de changer de direction, rétroviseur
puis clignotant.
5. Outre les sanctions encourues en cas de dépassement du taux légal d’alcoolémie de 0,5 g/l (délit à partir de 0,8
g/l), il faut savoir que dès 0,5 g/l, le risque d’accident est multiplié par 2, par 10 à 0,8g/l, par 35 à 1,2 g/l. En moto, les efforts de conduite accrus par rapport à ceux d’une voiture,
nécessitent d’autant plus de conserver la pleine possession de ses moyens.
6. Le casque obligatoire mais aussi les gants, des chaussures hautes et renforcées, et d’une manière générale
des vêtements solides, épais et imperméables, qu’ils soient en matière synthétique ou naturel comme le cuir, notre seconde peau en fait. Attention à choisir la bonne taille de casque : il doit
légèrement vous serrer les joues sans trop flotter. En prendre soin, il y va de notre survie en cas de chute.
7. Froid, vent, humidité et même chaleur : autant de facteurs climatiques qui, ajoutés à la concentration plus
importante nécessaire à la conduite d’un 2 roues motorisés, fatiguent d’autant plus vite son conducteur. Une seule solution : s’arrêter et se reposer régulièrement.
8. Pour la longévité de la vie et de la moto. Surveiller en particulier l’état et la pression de ses
pneus.
9. La meilleure protection demeure encore le respect du Code de la Route, et en particulier des limitations de
vitesse.
10.La route n’est ni un circuit ni un champ de bataille : pour être respecté, il faut savoir respecter les
autres et cela d’autant plus qu’il nous arrive à chacun d’être parfois piéton, automobiliste, cycliste…et même motard d’un jour.